Innovation créatrice de nouvelles compétences
Oui
Innovation génératrice de nouvelles activités
Non
Phase de développement de l'innovation
Commercialisé depuis plusieurs années

Date de création
Date de mise à jour

En bref

Face aux changements de notre société, le véhicule thermique doit impérativement se réinventer. Sa dépendance aux énergies fossiles et ses émissions polluantes doivent être réduites.

L'hybridation apparaît comme l'une des solutions clés pour relever ces défis. Les constructeurs explorent diverses architectures pour y parvenir.

Dans cette fiche, plongez au cœur de l'architecture hybride série, et découvrez ses atouts ainsi que ses limites.

Innovation créatrice de nouvelles compétences
Oui
Innovation génératrice de nouvelles activités
Non
Phase de développement de l'innovation
Commercialisé depuis plusieurs années

Date de création
Date de mise à jour
© Image générée par l'intelligence artificielle

Description détaillée

Les véhicules hybrides série possèdent au moins un moteur électrique et un moteur thermique

Le moteur électrique assure la traction du véhicule, tandis que le moteur thermique entraine un générateur, afin de produire l'électricité pour alimenter le moteur électrique de traction ou recharger la batterie de traction

En résumé : 

Dans cette architecture hybride série, le moteur thermique n'est pas relié à la transmission, il n'est donc pas utilisé pour la propulsion du véhicule.

Contrairement aux architectures hybrides parallèle qui permettent aux deux moteurs d’animer les roues simultanément ou séparément, l'architecture hybride série ne fait appel qu’au moteur électrique. Tournant à régime constant, le bloc thermique n’intervient que pour recharger une petite batterie.

L'avantage principal de cette architecture, c'est d'offrir l'expérience de conduite d'un véhicule électrique, ou de s'en approcher au maximum, sans avoir les inconvénients de la recharge.
 

 


Les composants

 

 

 


Le moteur électrique

Les moteurs synchrones à aimants permanents sont privilégiés dans les véhicules hybrides série pour les raisons suivantes :

  • Efficacité énergétique élevée
  • Densité de puissance élevée
  • Contrôle précis

 

Efficacité énergétique élevée : 

Les moteurs synchrones à aimants permanent ont un rendement supérieur à celui des moteurs asynchrones ou à induction, surtout à faible charge. Ils sont conçus pour minimiser les pertes d'énergie, ce qui les rend très efficaces, avec des rendements pouvant atteindre 90 % ou plus.

Densité de puissance élevée : 

Les moteurs synchrones à aimants permanent produisent plus de puissance pour un volume donné par rapport à d'autres types de moteurs. Cela permet d’obtenir des performances élevées avec des moteurs de petite taille. de 30 kW à plus de 300 kW.

Contrôle précis :

Dans un moteur synchrone, le rotor équipé d'aimants permanents ou de bobinages créé un champ magnétique fixe. Cela permet au rotor de répondre plus rapidement aux variations du courant d'alimentation, ce qui améliore la réactivité et la précision dans le contrôle du couple et de la vitesse. Cela en fait une option privilégiée pour les applications nécessitant une grande précision.

Ces avantages assurent une conduite fluide et une parfaite intégration avec le système de gestion hybride. 

En savoir plus

Pour en savoir plus sur les différents moteurs électrique, consultez la fiche innovauto au sujet des moteurs électriques.


L'électronique de puissance

L'électronique de puissance rassemble les différents composants qui effectuent les transformations électriques sur la chaine de traction.

Pour nommer ce composant essentiel dans les véhicules électriques et hybrides, les noms de "convertisseur", "onduleur", "transformateur" sont utilisés. On trouve aussi les noms Anglais de "converter" ou "inverter".

 

La fonction principal de ce composant, est d'assurer l'ensemble des transformations électriques. Courant continu vers courant alternatif et inversement.

  1. De la batterie de traction vers le moteur électrique, c'est l'onduleur qui entre fonction, pour transformer le courant continue de la batterie en courant alternatif triphasé, et Inversement lors de la récupération d'énergie produite par le moteur électrique dans les phases de freinage.
  2. La batterie de traction recharge la batterie de servitude, via l'électronique de puissance, c'est le convertisseur qui est sollicité.
  3. Il alimente des éléments de confort en utilisant l'énergie électrique de la batterie de traction.

L'électronique de puissance gère l'élévation de la tension ou l'abaissement selon les organes qu'elle alimente. Ex :  compresseur de climatisation, résistance de chauffage, etc..

En savoir plus

Pour en savoir plus, consultez la fiche innovauto au sujet de l'électronique de puissance.


Le moteur/générateur

Un moteur thermique essence, associé à une génératrice assure la production de courant électrique alternatif triphasé.

Il est comparable à un groupe électrogène embarqué et permet : 

  • L'alimentation du moteur électrique lors de faible accélération
  • La recharge de la batterie de traction.

La cylindrée de ces moteurs varient d'une centaine de centimètres cube, jusqu'à 2 litres de cylindrée.

La puissance varie de 50 kW (68CV) à plus de 200 kW (270CV).

Le moteur thermique 

Le moteur thermique des véhicules hybrides série est nommé moteur à combustion interne, afin de le différencier du moteur électrique.

Dans les documentations techniques, vous retrouvez l'abréviation "ICE" pour Internal Combustion Engine ou MCI en Français pour Moteur à Combustion Interne.

Son rôle :

  • Produire une énergie mécanique au sein du véhicule. Cette énergie est obtenue avec la combustion du carburant. Généralement de l'essence.
  • Transmettre cette énergie mécanique au générateur.

     

     

    Le générateur

Comparable à un alternateur, il est directement relié à la sortie de l'ICE.

Son rôle :

  • Transformer l'énergie mécanique en énergie électrique.
  • Produire un courant alternatif triphasé pour les besoins de recharge de la batterie ou de l'alimentation du moteur électrique.

Lorsqu'un alternateur d'un véhicule classique produit une puissance électrique de 1.6 kW (14V X 120A). La génératrice ici associée à l'ICE produit des puissances électriques supérieures à 100 kW. (Ex : Système E-Power Nissan 110 kW) Les tensions de sortie, selon les génératrices, peuvent dépasser les 500 Volts.


La batterie de traction

Les batteries de traction des véhicules hybrides série sont de petites tailles. Elles n'excèdent pas 3 kWh.

La technologie privilégiée pour les batteries des véhicules hybrides série est la technologie Lithium-ion(Li-ion).

Les batteries lithium-ion ont une densité énergétique élevée, ce qui signifie qu'elles peuvent stocker plus d'énergie par unité de poids. Cela permet aux véhicules électriques et hybrides d'avoir une plus grande autonomie sans augmenter excessivement le poids de la batterie.

Elles sont très efficaces en termes de recharge, avec des pertes minimales pendant la charge. Les batteries lithium-ion se rechargent plus rapidement que d'autres types de batteries, ce qui est un atout pour les véhicules hybrides et électriques.

Les batteries lithium-ion ont une durée de vie plus longue, supportant un grand nombre de cycles de charge et décharge sans perte significative de capacité. Cela est particulièrement important pour les véhicules hybrides série, qui sollicitent fréquemment la batterie.

En savoir plus

Pour en savoir plus sur les batteries, consultez la fiche innovauto sur les batteries lithium.


Les avantages :

 

Les véhicules de type hybride série ont plusieurs avantages par rapport à un véhicule thermique :

  • Les atouts de l'expérience de conduite d'un véhicule électrique (Fonctionnement silencieux, fort couple au démarrage, conduite à une pédale, etc...)

 

  • L'optimisation du régime de fonctionnement du moteur thermique dans un hybride série réduit les émissions polluantes, notamment en ville où les véhicules passent plus de temps à faible vitesse ou dans des embouteillages. 

    Le moteur thermique n'a pas besoin de tourner en permanence, et les émissions peuvent être fortement réduites par rapport à un moteur thermique classique.

     

  • Dans un hybride série, le moteur thermique peut être plus petit et optimisé pour un seul rôle : produire de l’électricité. Cela permet une meilleure optimisation des ressources et des performances.

     

  • Un hybride série récupère l’énergie cinétique du freinage pour recharger la batterie, améliorant ainsi l’efficacité énergétique globale du véhicule. Cela réduit l’usure des freins et augmente l’autonomie électrique, un avantage que les véhicules thermiques classiques n’ont pas.

     

  • Pas de perte de temps pour la recharge de la batterie de traction, car cette opération est réalisée en roulant par le moteur/générateur.

 

Les inconvénients :

 

L'architecture d'un véhicule hybride série présente des avantages, mais elle comporte aussi certains défauts et limitations. Voici les principaux inconvénients de cette architecture :

 

  • Lorsque le moteur thermique est utilisé, il y a une perte d'efficacité liée à la conversion de l'énergie mécanique en énergie électrique, puis en énergie mécanique à nouveau. Cela peut entraîner une consommation de carburant plus élevée dans certaines conditions par rapport à un véhicule hybride parallèle où le moteur thermique peut entraîner directement les roues.

 

  • La gestion de l'énergie dans un système hybride série peut être complexe, car il faut gérer l'interaction entre la batterie, le moteur thermique (qui agit comme un générateur) et le moteur électrique. Optimiser cette gestion pour maximiser l'efficacité tout en minimisant les émissions peut s'avérer difficile.

     

  • Lorsque l'autonomie électrique est épuisée. Si la batterie est à plat, le moteur thermique devra fonctionner en continu pour alimenter le véhicule, ce qui peut entraîner un fonctionnement inefficace dans certaines situations, a haute vitesse par exemple. De plus, la recharge des batteries via le moteur thermique est généralement moins efficace qu'une recharge directe via une prise électrique.

 


Conclusion :  

 

Dans une architecture hybride série, le constructeur s'efforce d'optimiser l'efficacité énergétique globale du véhicule. L'objectif est de maîtriser la consommation de carburant du moteur thermique, tout en évitant d'intégrer une batterie de traction trop lourde ou un moteur électrique surdimensionné

Le défi est de concilier ces contraintes tout en offrant une expérience de conduite comparable à celle d'un véhicule entièrement électrique.

Bien que l'architecture hybride série présente des avantages, notamment en matière d'efficacité à basse vitesse et en ville, elle souffre de pertes d'efficacité énergétique à haute vitesse, de coûts et de complexité accrus, et d'une dépendance au moteur thermique pour les longs trajets, limitant parfois ses bénéfices environnementaux.


En savoir plus

Exemples de véhicules hybrides série

Nissan Note E-Power

  • Puissance moteur électrique 80 kW
  • Capacité de la batterie 1,5 kWh 
  • Moteur thermique 1,2 l
  • Consommation 3,5 l/100 km

Nissan Qashqai E-Power 

  • Puissance moteur électrique 140 kW
  • Capacité batterie de traction 2 kWh
  • Moteur thermique 3 cylindres 1,5 l
  • Consommation 5,4 l/100 km

Nissan X-trail E-Power 

  • Puissance moteur électrique 150 kW
  • Deuxième moteur électrique en version 4 roues motrices 100 kW 
  • Moteur thermique 3 cylindres 1,5 l
  • Capacité batterie de traction 2 kWh
  • Consommation 6,0 l/100 km

 

 

 

Cas particulier des véhicules électriques avec prolongateur d'autonomie

Utilisation de l'architecture hybride série de certains véhicules électriques 

Ce sont des véhicules électriques, rechargeables via un cordon de charge, pour lesquels le constructeur a souhaité augmenter l'autonomie en mode électrique. Ils sont équipés en plus, d'un petit moteur thermique. Leur fonctionnement est analogue à une architecture hybride série, lorsque le moteur thermique est activé.

 

  • BMW I3. Pour les versions équipées d'un prolongateur d'autonomie Bicylindre de 650 cm3, Quand celui-ci démarre pour recharger la batterie de traction et ainsi prolonger l'autonomie du véhicule, le véhicule est dans un fonctionnement hybride série. 

     

  • Chevrolet Volt/Opel Ampéra. Ces véhicules électriques ont également une phase de fonctionnement hybride série, grâce à un moteur thermique 1,4 l, qui prends la fonction de générateur pour recharger la batterie.

     

  • Fisker karma. Véhicule électrique qui embarque un moteur thermique 2,0l turbo. Il permet une autonomie de plus de 400 km, avec une batterie de seulement 22 kWh, et une consommation du moteur de 3,5 l/100 km.

 

  • Mazda MX-30 R-EV. Seul véhicule électrique commercialisé aujourd'hui avec un prolongateur d'autonomie. Puissance moteur électrique 125 kW, Batterie de traction 17,8 kWh, Moteur thermique rotatif de 830 cm3 et 55 kW(75 CV) pour recharger la batterie ou alimenter le moteur électrique. L'autonomie en électrique seul est de 80 km, mais avec un réservoir de 50 litres, lorsque le moteur thermique démarre l'autonomie atteint les 600 km. 

 

Même si les rejets de co2 sont faibles pour ces moteurs thermiques, car ils sont utilisés dans leur plage de fonctionnement optimal, ils sont toujours plus élevés qu'un véhicule 100% électrique. 

Si on ajoute à cela l'évolution des performances des batteries de traction en terme de densité énergétique. Nous avons les raisons qui ont poussés les constructeurs à abandonner l'ajout de prolongateur d'autonomie dans les véhicules électriques.


Diffusion sur le marché

Les véhicules hybrides série sont peu présents sur le marché, seulement Nissan a fait le choix de commercialiser des modèles de sa gamme en version E-power à architecture hybride série.

Constructeurs concernés

Chevrolet/Opel/Fisker/Infiniti/BMW/Nissan/Mazda...

Innovation engendrant des entretiens Oui
Innovation engendrant des réparations Oui
Types de réparations

Remplacement d'éléments de la chaîne de traction.

Exemple :

  • Electronique de puissance,
  • Moteur électrique,
  • Batterie de traction,
  • Câbles de la chaine de traction,
  • Calculateur,
  • Etc...

 

Dispositif législatif en rapport avec l'innovation

NFC 18-550

Selon cette réglementation, les interventions sur la chaine de traction d'un véhicule électrique ou hybride, nécessite une habilitation pour être autorisé à intervenir.

Pour en savoir plus, rendez-vous au chapitre "Impact sur les compétences en atelier"

Contrôle technique

Depuis le 01 janvier 2014, les centres de contrôle technique doivent être en mesure de contrôler les véhicules électriques ou hybrides comme le prévoit l'arrêté du 18 juin 1991 modifié. Ce texte impose que les contrôleurs doivent disposer d'une habilitation électrique spéciale pour contrôler les VE/VH


Par rapport à un véhicule à moteur thermique classique, un nombre de point de contrôle important a été ajouté. Bon nombre des anomalies relevées sont susceptibles d'entrainer une contre-visite, et donc une obligation de réparation dans un délai de deux mois, pour pouvoir continuer à utiliser le véhicule en toute sécurité.
Parmi ces nombreux points de contrôle spécifiques, on peut citer, parmi les plus importants :

  • L'état du pack de la batterie de traction,
  • La batterie de traction,
  • Les câblages et connecteurs haute tension,
  • Les volets de protection des prises de charge,
  • Le câble de charge
  • Etc...

    Pour effectuer ces contrôles dans de bonnes conditions de sécurité, les contrôleurs techniques doivent porter leurs équipements de protection individuels (EPI), par exemple leurs casque isolant, gants isolants et sur-gants en cuir, visière de protection anti-UV...

    De plus, comme pour les véhicules thermique un contrôle des émissions polluantes doit être réalisé. Le moteur thermique des véhicules hybrides est mis en fonctionnement, à l’arrêt, conformément aux procédures prévues par le constructeur.

Mots-clés

Hybride, série, Nissan, Note, Qashqai, X-Trail, E-power, hybride-série, hybridation série, moteur électrique, générateur.


Méthodes et pratiques

Les techniciens intervenant sur les véhicules hybrides série peuvent réaliser:
 

  • L'entretien du véhicule, (vidange, freinage..)
  • Le remplacement d'éléments,
  • Le diagnostic des systèmes,
  • L'apprentissage ou l'initialisation des calculateurs,
  • Le contrôle d'isolement du moteur électrique,
  • Les réparations des boitiers de gestion électronique,
  • La remise en état des batteries de traction,
  • L'équilibrage des cellules,
  • La mise en sécurité du véhicule.


Les intervenants non formés à la prévention des risques électriques ne sont pas autorisés à intervenir sur ces véhicules.
 

Entreprises concernées aujourd'hui Carrosserie / Peinture, Centres auto, Spécialistes, MRA, RA2, RA1, Equipementiers
Métiers concernés Carrossier et Peintre, Contrôleur technique, Démonteur automobile, Mécanicien technicien VI-VU, Mécanicien-Technicien Auto
Précisions sur les métiers concernés



Impact sur les compétences en atelier

Les interventions de réparation et de diagnostic sur ces systèmes exigent de : 

Connaître la structure des réseaux multiplexés,

  • Maîtriser la lecture des schémas électriques,
  • Maîtriser toutes les fonctions de l'outil de diagnostic,
  • Connaître les procédures d'intervention,
  • Posséder une habilitation.


Les interventions d'entretien nécessite de: 
 

  • Connaître les procédures d'intervention,
  • Posséder à minima un niveau averti.


 Les personnes ne possédant pas d'habilitation ou à minima d'un niveau averti ne sont pas autorisées à intervenir sur ces véhicules.

Les habilitations

Le travail sur véhicules électriques et hybrides nécessitent une habilitation selon la réglementation NF C18-550.

Il est important de bien identifier les limites d’actions de son titre d’habilitation.

 

Voici quelques exemples d'interventions et le titre d'habilitation nécessaire pour être autorisé à réaliser l'intervention :


Votre titre d’habilitation est lié à une norme délimitant votre périmètre d’action. Les métiers de l’automobile sont liés à la norme NFC 18-550. Cette norme ne vous autorise pas à travailler sur les infrastructures électriques (prise, borne de recharge…)

Pour cela, il est important d’identifier quel « domaine d’intervention » est couvert par votre titre d’habilitation.
 

Dans le domaine de l’automobile, on distingue plusieurs types d’intervenants :

Une personne NON habilitée - Ordinaire

C’est une personne n’ayant reçu aucune formation sur les risques électriques. Ne sachant pas analyser les risques électriques et donc intervenir en sécurité, elle n’est pas autorisée à intervenir sur un véhicule électrique ou hybride.

 

Une personne NON habilitée – Avertie

C’est une personne ayant suivi une formation sur les risques électriques. A travers cette formation et une évaluation, l’apprenant a justifié qu’il est en mesure de réaliser une analyse de risque avant d’intervenir. Il est donc autorisé à travailler sur un véhicule électrique (hors chaîne de traction) si le véhicule est conforme. En cas de détection d’un risque, il stoppe son activité, et alerte la personne qui devra sécuriser ce véhicule.

 

Une personne habilitée – B0L

C’est une personne habilitée pour réaliser des travaux non électriques, qui a passé une évaluation pratique et théorique. Elle est autorisée à travailler hors chaîne de traction. A condition que le véhicule ne présente pas de risque électrique. Elle connaît ses limites d’interventions et ne travaille pas en présence de risque électrique.

 

Une personne habilité - B2L

C’est une personne habilitée pour réaliser des travaux électriques, qui a passé une évaluation pratique et théorique. Elle peut travailler sur la chaîne de traction du véhicule, si celui-ci est consigné. Elle ne travaille pas en présence de risque électrique.

 

Une personne habilitée – B2VL

C’est une personne habilitée pour réaliser des travaux électriques au voisinage, qui a passé une évaluation pratique et théorique. Elle est autorisée à sécuriser la chaîne de traction d’un VE/VH au voisinage d’une PNST (c’est-à-dire à moins de 30 cm), même si elle n’est pas consignée, par exemple pour isoler une pièce nue sous tension. Elle est équipée d'EPI.

 

Une personne habilitée – BCL

C’est une personne habilitée à consigner un VE/VH, qui a passé une évaluation pratique et théorique. Elle est équipé d’EPI.

Un BCL seul n'est pas autorisé à travailler sur un véhicule électrique ou hybride. Il le consigne pour permettre à une personne habilitée (B2L, B2VL…) de faire les réparations.

Dans l’automobile on trouve rarement des personnes habilitées uniquement BCL !

 

Une personne habilitée – B2TL

C’est une personne habilitée aux travaux sous tension, qui a passé une évaluation pratique et théorique. Elle peut travailler sous tension, c’est-à-dire intervenir dans la batterie de traction.

Exemple : Remplacement d’un module dans la batterie, d’un capteur, d’un bus bar, d’un BMS, des relais de puissance...

Elle a des EPI spécifiques, et ne travaille qu’avec des outils isolés. Une habilitation sous tension ne remplace pas une habilitation hors tension.



Exemple d’outillage approprié

Selon la norme NF C18-550, L'ensemble des outils utilisés lors d'intervention sur chaine de traction doivent répondre à un niveau d'isolation de 1000 Volts.

Tous les outils classiques du mécanicien( clé plate, clé à pipe, cliquets, douilles, pinces, tournevis, etc...) existe en version isolé 1000V.

Outillage nouveau :

 

 


 



À lire aussi dans la même section

Nouveau

Le panorama des systèmes hybrides

La recherche permanente pour l'efficience des véhicules hybrides a permis l'émergence d'une multitude de solutions techniques. 

Toutes sont des prouesses technologiques. En contrepartie, chaque avancée...

Véhicules électrique / Véhicules hybrides Technologie hybride Système

Mis à jour

Le mild hybrid MHEV

Le mild hybrid, mot anglais signifiant hybridation légère. Elle représente une solution de transition innovante dans le domaine de l'électrification automobile. Elle combine un moteur thermique...

Véhicules électrique / Véhicules hybrides Technologie hybride Système

L'hybride Air

PSA à développé un système hybride : "l'hybride air". Ce véhicule devait sortir en 2016 mais PSA a changé de stratégie et a renoncé à cette technologie début 2018 afin d'optimiser le développement des...

Véhicules électrique / Véhicules hybrides Technologie hybride Système

Mis à jour

L'hybride parallèle

Les véhicules hybrides parallèle, aussi appelés "full hybride", sont de plus en plus répandus sur le marché. Leur principal atout ? Une propulsion électrique suffisamment puissante pour permettre une...

Véhicules électrique / Véhicules hybrides Technologie hybride Système